Le contraste existe dans tous les domaines, que ce soit en musique, en peinture, en décoration, directement dans la nature ou juste dans l'humeur changeante d'une amie aux hormones mal ajustées. En photographie, un contraste se produit lorsque deux objets dissemblables sont mis en présence l'un de l'autre ; chacun des objets met alors l'autre en valeur. Le contraste a l'heur d'apporter sa part d'impact à une image. Il demande au cerveau d'essayer de rationaliser la dissemblance ; elle le pousse à s'arrêter, à réfléchir, à se questionner. Le contraste est donc un outil particulièrement utile afin de capturer et surtout de maintenir l'attention sur nos images.Plus de détails...

On peut décider d'avoir une vie équilibrée, stable, balancée, presque prévisible, ou on peut aimer l'imprédictibilité, l'instabilité, l'insécurité qu'apporte le déséquilibre, le côté free jazz. On aime le premier pour son côté paisible, sécurisant, où même le temps semble s'être arrêté. Mais on peut préférer le second pour son mouvement, son dynamisme, son instabilité, son danger sous-jacent. Il en est de même en photographie. Deux façons d'être, deux façons de voir... et de faire ressentir !Plus de détails...

Il faut éviter de diluer l'attention sur des banalités et la concentrer sur le sujet, seule raison d'exister de l'image. Il faut fermer l'angle de vision, cadrer plus serré, resserrer, s'approcher, « téléfocaliser », augmenter l'importance, amplifier, rendre évident... Pas question d'exhiber une image où le spectateur se doit de chercher le sujet : il est là, il occupe l'espace, maître en son domaine, plein, présent. Il faut éviter toute digression dans ce discours visuel. L'oeil ne peut l'éviter, le cerveau se tétanise, ça y est : il a trouvé. Le titre de l'œuvre ne sert plus à rien; l'évidence l'a remplacé.Plus de détails...

Être rouge de colère, avoir des idées noires, être vert de jalousie, être blanc comme neige, rire jaune, avoir les bleus, les couleurs font partie de nos expressions de tous les jours. Les couleurs décrivent et transmettent des sensations, des sentiments et des émotions particulières, au même titre qu'un mot, une expression du visage, un symbole ou une pièce musicale. Utilisées adéquatement, elles permettent d'appuyer la photographie en faisant ressentir une impression... un peu avant que le sujet ne soit perçu !Plus de détails...

La règle dit : « Si un objet est un tant soit peu différent de son environnement, aussi petit soit-il, il devient inévitablement le centre
de l'attention ». Que ce soit un seul bébé baignant dans une mer d'adultes, ou parmi une portée de chatons, notre regard se portera immédiatement lui. Les graphistes le savent et l'appliquent au niveau des produits, des emballages, des revues, des publicités et des affiches. Le cinéma l'utilise pour démarquer un personnage, un monument ou un bâtiment. L'astuce nous est tout aussi pratique en photographie pour aider à identifier le sujet d'une image. La différence finit toujours par payer. Et elle n'a besoin que de 5% de l'espace...Plus de détails...

Des années à jouer à « Trouver les 7 erreurs » ou à « Trouver l'intrus » ont probablement réussi miner le cerveau humain. Maintenant, lorsque notre champ de vision se remplit d'objets identiques, par habitude, on cherche ce qui ne devrait pas s'y trouver... malgré le fait que tous les objets soient indiscernables entre eux ! Et même si une personne digne de foi nous confirme qu'il n'y a aucune erreur, aucun intrus, le cortex cérébral part tout de même à l'aventure ! Le cerveau humain demeure une bien étrange machine.Plus de détails...