01 November 2011
L'angle de l'appareil photographique en fonction de l'horizon influence énormément l'impression que l'on aura du sujet. Il faut toujours se rappeler que le spectateur (celui qui regardera vos images lorsqu'elles seront affichées) aura la même impression que le photographe avait lors de la prise de vue... tout simplement parce qu'il aura le même point de vue que celui-ci ! Quand le sujet est plus grand que le photographe, l'appareil est en position de « contre-plongée », vers le zénith, ce qui permet au sujet de dominer, d'affirmer sa présence et, par le fait même, d'augmenter l'emprise du sujet sur l'observateur. Au contraire, lorsque l'appareil se dirige vers le nadir (on dit qu'il est en « plongée »), le sujet perd de sa prestance, de sa grandeur ; il s'amenuise au profit du spectateur, qui l'assujettit. Le point de vue influence directement le point de vue ! Alors, de quel ego est fait votre sujet ? Ou, en fait, de quelle matière est fait le vôtre ?
Plus de détails...01 September 2011
Dans notre environnement immédiat, les objets ont trois dimensions. Il y a aussi une certaine notion d'espace, de distance entre les objets, de profondeur : cet objet-ci est à deux mètres, cet autre-là est à cinq mètres, celui-ci est placé derrière celui-là, etc. Mais cette notion tridimensionnelle disparaît lorsque l'image capturée est affichée sur un moniteur ou imprimée sur papier. C'est ce qu'on appelle, médicalement, une perte neuro-cérébrales subite de l'esthésie gnosique. (Non mais, vraiment, n'importe quoi...) Alors, afin d'aider le cerveau à recréer l'espace, à passer de la seconde dimension à l'illusion d'une troisième dimension, il faut lui donner des indices. Grâce à eux, la matière grise pourra déduire et reconstruire l'espace présent lors de la photographie. Et c'est le rôle que prennent les premiers-plans. Ils n'interviennent que pour reconstruire l'espace, mais sans jamais voler la vedette du sujet. Tout en subtilité, les avant-plans...
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