2008

RAW : un format pour perfectionistes

On parle souvent du format Raw comme étant l’équivalent, en numérique, d’un négatif analogique : il contient une tonne de données accessibles, mais il faut savoir le traiter correctement afin d’y extirper son information, tout comme un bon technicien de laboratoire d’autrefois (je n’insulte personne, là ?). Il fallait effectuer quelques tests d’exposition afin de trouver le meilleur réglage, parfois changer le « grade » du papier afin d’obtenir le contraste désiré, un tantinet de « dodging » ici, un chouïa de « burning » là. On réalisait nos tirages avec amour, patience, et on affichait nos images avec candeur... et une certaine fierté. Je crois qu’il en va de même pour la photographie numérique, mais les produits chimiques, les papiers gradés et la lumière inactinique ont été troqués pour un ordinateur, un moniteur, une souris et un logiciel.Plus de détails...

Pour de belles impressions : les profils d'écrans et d'imprimantes

Lorsque l’on parle de gestion des couleurs, tout semble hermétique. On dirait que l’on disserte d’alchimie, de pierre philosophale, de transmutation, d’œuvre au noir... Il est tout un vocabulaire fermé aux néophytes, un inventaire de formules presque cabalistiques que certains n’osent murmurer que de bouche d’initié à oreille d’initié, comme si rien ne devait transpirer. Et pourtant...Plus de détails...

Imprimantes à jets d'encre : colorants ou pigments? Là est toute la question...

Malgré la qualité de l’impression et la très grande saturation qu’obtiennent les couleurs lors de l’utilisation d’une imprimante à jet d’encre, la plus sévère critique qui leur est faite concerne la pérennité des tirages. Il n’est pas rare de voir une image se dégrader rapidement, parfois même à l’intérieur de quelques mois, si l’épreuve est exposée le moindrement à la lumière directe du soleil. Les rayonnements UV peuvent venir à bout d’une impression à l’intérieur d’une seule année ; l’image devient fade, perd de sa saturation, comme si les colorants s’évaporaient au simple contact de la lumière. « Mais pourquoi ? Pourquoi en est-il ainsi ? », me direz-vous.Plus de détails...

Les filtres

Les années 1970. La photographie est alors réservée à une élite, à ceux qui veulent s’initier... En ces temps difficiles, les appareils ne sont que manuels ; il faut apprendre à la dure. Essais et erreurs ; hors de ce chemin, point de salut. Nous avions à notre disposition plusieurs outils créatifs, dont nos amis les filtres, ces bouts de verre ou de plastique, plus ou moins transparents, que nous installions devant nos optiques demeurées légendaires. Je me souviens de cette « trâlée » de filtres Cokin, plus ésotériques les uns que les autres, enfournés dans mon sac fourre-tout, ne demandant qu’à sortir afin d’épancher ma soif de créativité. Avec l’arrivée de la photographie numérique, plus d’un ont perdu leur utilité ; on peut facilement émuler leur effet d’un coup de souris à l’aide de logiciels tels Photoshop ou Paint Shop Pro. Mais il demeurera toujours ces quelques indispensables, dont voici une courte nomenclature, sans exhaustivité aucune.Plus de détails...

Comment contrer le contre-jour.

Contre-jour (n.m.) : Situation photographique où la source de lumière est face au photographe et éclaire le sujet par-derrière.Plus de détails...